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L’origine de la pause-café (ou thé) au travail

Information générale

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13/03/2025

Pour beaucoup d’entre nous, le moment de la pause-café (ou thé) est un rituel quasi sacré dans la journée de travail. Cette petite coupure s’est installée dans beaucoup d’entreprise et permet de recharger ses batteries. 

Mais d’où vient cette habitude ? À quel moment l’idée de s’arrêter quelques minutes pour savourer un café fumant ou un thé parfumé s’est-elle imposée dans le monde du travail ? Dans cet article, MBway Lyon explore l’origine de la pause-café et retrace son évolution historique. 


Un contexte industriel favorable à la pause

Pour mieux saisir l’origine de la pause-café, il faut remonter à la révolution industrielle, au tournant des XIXe et XXe siècles. À cette époque, le travail en usine suit un rythme intensif : les ouvriers, souvent soumis à des cadences élevées, disposent de peu de temps pour se restaurer ou se détendre. C’est dans ce contexte, et avec la montée en puissance des premiers syndicats, que les premières formes de pauses structurées voient le jour. 

Les patrons d’usine se rendent compte que de courtes interruptions, bien dosées, améliorent la concentration et la qualité du travail. À l’origine, il ne s’agissait pas forcément d’une “pause-café”, mais plutôt d’un break où l’on pouvait prendre un en-cas, échanger quelques mots avec ses collègues ou simplement souffler un instant. Le café (ou le thé, ou encore le chocolat chaud, selon les régions) devient alors un petit luxe abordable, offrant un regain d’énergie bienvenu pour poursuivre la journée.


Les origines américaines du “coffee break”

L’expression “coffee break” est souvent associée aux États-Unis. C’est au début du XXe siècle que cette notion se popularise, notamment au sein de grandes firmes depuis l'adoption des journées de 8h de travail. Le café, déjà très apprécié par les Américains, se transforme en boisson phare pour stimuler les employés et maintenir leur efficacité. 

Des récits historiques évoquent même que certaines entreprises ont incité leurs salariés à prendre un café à des moments précis de la journée, dans un but de productivité et de cohésion. Cette démarche se répand peu à peu en Europe dans l’entre-deux-guerres, avant de devenir, après la Seconde Guerre mondiale, une habitude quasiment généralisée dans les bureaux.


L’impact sur la productivité et la cohésion d’équipe

Vous l’avez peut-être déjà remarqué : après quelques heures de travail, votre niveau d’attention baisse, et les tâches demandent plus d’efforts. C’est là que la pause-café prend tout son sens. En s’accordant une courte coupure, vous laissez votre cerveau se reposer et repartir du bon pied. 

  • Un regain d’attention : même un petit temps d’arrêt de cinq à dix minutes peut suffire à régénérer vos capacités cognitives. D’ailleurs, ce point rappelle la logique de la méthode Pomodoro , qui préconise d’alterner des périodes de travail intense (25 minutes) avec de courtes pauses (5 minutes) pour maintenir un niveau de concentration optimal tout au long de la journée. 
  • Une occasion de socialiser : autour de la machine à café ou de la bouilloire, les échanges informels renforcent les liens entre les membres d’une équipe. Des idées peuvent même émerger lors de ces moments de conversation spontanée. 
  • Une stratégie de rétention des talents : dans un monde du travail en pleine transformation, offrir un cadre de travail bienveillant et humain, incluant des espaces de détente, peut contribuer à fidéliser vos collaborateurs. 

Ainsi, la pause-café (ou thé) dépasse le simple plaisir gustatif. Elle joue un rôle-clé dans la cohésion et la motivation au sein d’une entreprise, tout en aidant à réduire le stress et la fatigue. Bien sûr, cette courte coupure ne résout pas tous les enjeux liés au bien-être au travail, mais elle contribue à instaurer une dynamique positive et à nourrir des échanges informels qui renforcent la convivialité et la confiance entre collègues.


L’évolution de la pause-café : du percolateur à la machine automatique

Dans les années 60-70, les salles de pause se dotent de plus en plus de machines à café automatiques, remplaçant le traditionnel percolateur ou la cafetière manuelle. Puis, viennent les distributeurs de boissons chaudes qui offrent des choix variés (cappuccino, chocolat, thé, etc.). 

Aujourd’hui, certaines entreprises vont encore plus loin, proposant des “coffee corners” design, équipés de machines haut de gamme ou même de baristas professionnels lors d’événements internes. De la même façon, on voit de plus en plus de théothèques ou de “tea bars”, pour satisfaire ceux qui préfèrent un goût plus doux. Dans d’autres entreprises, la pause s’accompagne également de snacks, de pâtisseries, voire de fruits pour apporter un peu de douceur (et de vitamines) au milieu d’une matinée ou d’un après-midi bien chargé. 

Ces espaces ne se limitent plus à un coin isolé : ils deviennent parfois de véritables lieux de rassemblement, où l’on partage des idées, où l’on organise des mini-réunions. La pause-café s’intègre dans une logique plus large de “bien-être au travail ”.


Repenser la pause à l’ère du télétravail

Avec la montée du télétravail, notamment depuis la crise sanitaire, la question de la pause-café se transforme. Comment préserver ce moment de convivialité et de partage quand toute l’équipe n’est pas physiquement présente ? 

Certaines entreprises ont opté pour des “café virtuels” : des moments programmés en visioconférence où les collaborateurs échangent de façon informelle. D’autres misent sur des applications de “coffee roulette” qui associent deux personnes au hasard pour un échange de quelques minutes. Cela permet de maintenir un lien social et de briser l’isolement, même à distance. 



Que vous soyez amateur de café, de thé ou simplement en quête d’une courte pause pour vous ressourcer, l’origine de la pause-café illustre la volonté des entreprises de prendre soin de leurs collaborateurs et d’améliorer leur productivité. Cette habitude, ancrée depuis plus d’un siècle, montre à quel point la convivialité et le bien-être participent à la réussite professionnelle.

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